Ascension du mont Takao, la montagne à la porte de Tokyo
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Bonjour à vous, randonneur montagnard !
Aujourd’hui, je vous emmène vous promener sur le mont Takao, situé à environ une heure à l’est du centre de Tokyo. Commençons donc notre petite promenade à la gare de Takaosanguchi, doté d’une magnifique architecture avec un intérieur tout en bois. Celle ci nous met déjà dans l’ambiance pour l’ascension en pleine nature qui se prépare. Notre première étape sera de traversé le petit village de Takao et de se rendre au pied de la montagne ou débuteras notre randonnée.
Il est temps de grimper !
De la gare au pied de la montagne, seul quelques minutes sont nécessaire. L’occasion de découvrir un petit peu le village de Takao. La ville est ancienne mais charmante. Certaines petites échoppes sont vraiment pittoresques et semble daté d’un autre temps. C’est aussi ça le Japon. Arrivé au pied de la montagne, deux options s’offrent à nous. Commencer l’ascension à pied, ou bien prendre un téléphérique qui nous emmène a mi-parcours. Je me tâte un peu… et vu la chaleur étouffante de l’été au Japon, une fois n’est pas coutume, je fais mon feignant et choisi le téléphérique (choix que je ne regretterai pas, en fin de compte). Je prends donc mon billet et profite de la lente ascension.
Arrivé à la fin de mon voyage en téléphérique, il est enfin temps de commencé les choses sérieuses. L’ascension vers le sommet est l’occasion de traverser de très beaux sanctuaires, avec quelques escaliers à monter, niché dans les bois, au milieu de pins centenaire. Le chemin vers le sommet traverse cette magnifique foret japonaise, forte d’une aura un peu ancienne. Il parait que nous pouvons également rencontrer quelques singes dans la forêt. Néanmoins, je n’ai jamais eu l’occasion d’en voir.
L’ascension est souvent relativement simple, mais peut parfois être assez difficile sur certaines pentes ou escaliers. Il vaut mieux être en bonne conditions, sinon prévoyez d’être essoufflé. C’est à ce moment que j’apprécie le fait d’avoir pris le téléphérique.
J’arrive finalement au sommet après une bonne heure marche. C’est donc le moment de profiter de la vue, et de faire quelques photos. J’en profite également pour me restaurer et me réhydrater. Il faut dire que l’ascension m’a bien fatigué. Il n’y a pas grand-chose à voir au sommet. Il y a juste une petite gargote qui sert quelques repas et réconfort, et bien évidement, des machines à boissons (aux tarifs légèrement rehaussé)
Et on redescend
Après un bon repas, il est temps de repartir. Et il semblerait qu’il y a plusieurs chemins pour arriver au sommet du mont Takao. Je regarde les différents itinéraires et en choisi un qui a l’air intéressant pour ma descente. Le chemin a l’air moins fréquenté, et semble un peu moins facile que l’aller, mais cela semble aussi intéressant. La descente commence relativement difficilement par un très très long escalier qui me casse bien les jambes.
Les chemins sont étroit, et souvent à flanc de falaise. De grosses roches sont souvent présente au milieu du sentier. Clairement, on est loin de la promenade de santé. La végétation est vraiment abondante sur cet itinéraire, et on se sent parfois en pleine jungle. Après une heure de descente, le chemin disparait dans un petit cours d’eau. C’est donc les pieds dans l’eau que je continue mon parcours. Les pierres glissantes ne facilitent pas ma progressions mais lentement, j’arrive à avancer jusqu’à trouver de nouveau un chemin.
Je rencontre finalement un sanctuaire abandonné, premier signe de civilisation. Pendant les 2 heures de descente, je n’ai presque croisé personnes sur ce chemin. Je tombe finalement sur une route et j’entends la ville au loin. Ça y est, je suis enfin arrivé. Finalement, des jizo m’attendent à l’arrivé.
C’est avec des jambes lourdes et fatigué que je reprends le train vers Tokyo et vers un repos bien mérité.
A bientôt pour de nouvelles aventures !